Définition de CONVENTUEL, ELLE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : kon-van-tu-èl, è-l'

DÉFINITIONS

1
Du couvent. Assemblée conventuelle.
Leur destinée est de vivre misérablement d'aumônes conventuelles et de coucher au coin d'une place ou sous le portique de quelque église
de Guillaume Thomas, abbé RAYNAL dans Hist. phil. VII, 10
La maison conventuelle, le logis des religieux ou religieuses.
Mense conventuelle, le revenu du couvent qui appartient à la communauté.
Messe conventuelle, la grande messe qui se dit dans le couvent, à la différence de celles qui se chantent pour des obits ou des fondations.
Prieuré conventuel, prieuré où il y a des religieux.
Conventuelle rédemption, district du Paraguay gouverné par les jésuites.
Les conventuelles rédemptions des jésuites dans le Paraguay ne me paraissaient pas propres à représenter un peuple usant de toutes ses facultés physiques et morales
de Jacques Henri BERNARDIN DE SAINT-PIERRE dans Pr. à l'Arcadie
Un religieux conventuel, et, substantivement, un conventuel, celui qui est à demeure dans le couvent.
Dans l'ordre de Saint-François, conventuels, religieux qui n'ont pas adopté la réforme des observantins, c'est-à-dire qui possèdent des revenus annuels.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Ils convenroit prover que ce fu par le consentement de l'abbé et du couvent, se c'est religions conventuaus
de Philippe de BEAUMANOIR dans XXIV, 16
2
XVIe s.
Un prieur est dict conventuel, quand il a avecque luy trois ou quatre freres qui chantent toutes les heures à notes, comme grand messe, matines
dans Grand coustum. de Fr. liv. III, p. 289, dans LACURNE

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. et espagn. conventual ; ital. conventuale ; du latin conventualis, de conventus (voy. COUVENT). Religions conventuaus de Beaumanoir est au nominatif singulier ; ces adjectifs n'ayant dans l'ancienne langue, comme dans le latin, qu'une forme pour le masculin et le féminin.

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